Sydney, vers une ville meilleure
Emmanuel Boubacha, Chargé d'études AIVP
(extrait de Villes & Ports / Cities & Ports, N°20, décembre 1997)
(extrait de Villes & Ports / Cities & Ports, N°20, décembre 1997)
A la fin des années 1980, l'opération de Darling Harbour avait permis de régénérer le waterfront du centre-ville de Sydney. Aujourd'hui le quartier de Pyrmont est le siège d'une nouvelle opération beaucoup plus vaste et ambitieuse.
Dans le cadre du programme pour "des villes meilleures" piloté par l'Etat du New South Wales, la péninsule de Pyrmont, ancien quartier industriel et portuaire de Sydney à l'ouest du centre des affaires, devient un laboratoire de la ville de demain.
En septembre 1992, la Citywest Development Corporation (CDC) est créée pour planifier et gérer la recomposition de plusieurs quartiers stratégiques de la baie de Sydney, dont Pyrmont. Elle est financée par des fonds publics et surtout par le bénéfice qu'elle tire de la vente des terrains appartenant au gouvernement (soit 30% des terrains à Pyrmont dont 85% seront vendus d'ici 2000). Son principal objectif est de créer un environnement urbain moderne, intelligent et humain qui fasse de la ville un espace de vie et de travail performant attractif et agréable. Ce projet s'inscrit dans une optique de développement durable : l'enjeu est de recentrer Sydney en renforçant les quartiers centraux, afin de freiner l'étalement urbain devenu tentaculaire.
La CDC est chargée d'établir un masterplan et de créer une dynamique de reconquête. A l'heure actuelle, 220 millions de US$ d'argent public, injectés dans divers projets et infrastructures (technologie, transport, loisirs, environnement), ont déjà généré 1,5 milliards d'investissements du secteur privé dans les secteurs à reconvertir. Cependant la reconversion n'est pas réellement basée sur un mode spéculatif. La demande doit répondre à des exigences planifiées : code de l'environnement, qualité architecturale, mixité sociale, diversité économique...
Aujourd'hui, Pyrmont est devenu le quartier le plus attractif de Sydney. En 20 ans, l'opération devrait faire passer la population de 3000 à 20000 habitants et le nombre d'emplois créés devrait atteindre 50000. Malgré cette relative densité, l'harmonie du quartier et le bien-être de la collectivité restent prioritaires. Contrairement au centre des affaires grouillant et saturé, le quartier doit garder un caractère "de village" au sein duquel puissent s'épanouir les hommes et les activités. Pour y arriver, la recette de cette "ville meilleure" est de miser sur un espace public de qualité qui soit vecteur de développement à la fois pour l'entreprise privé et pour l'individu.
En septembre 1992, la Citywest Development Corporation (CDC) est créée pour planifier et gérer la recomposition de plusieurs quartiers stratégiques de la baie de Sydney, dont Pyrmont. Elle est financée par des fonds publics et surtout par le bénéfice qu'elle tire de la vente des terrains appartenant au gouvernement (soit 30% des terrains à Pyrmont dont 85% seront vendus d'ici 2000). Son principal objectif est de créer un environnement urbain moderne, intelligent et humain qui fasse de la ville un espace de vie et de travail performant attractif et agréable. Ce projet s'inscrit dans une optique de développement durable : l'enjeu est de recentrer Sydney en renforçant les quartiers centraux, afin de freiner l'étalement urbain devenu tentaculaire.
La CDC est chargée d'établir un masterplan et de créer une dynamique de reconquête. A l'heure actuelle, 220 millions de US$ d'argent public, injectés dans divers projets et infrastructures (technologie, transport, loisirs, environnement), ont déjà généré 1,5 milliards d'investissements du secteur privé dans les secteurs à reconvertir. Cependant la reconversion n'est pas réellement basée sur un mode spéculatif. La demande doit répondre à des exigences planifiées : code de l'environnement, qualité architecturale, mixité sociale, diversité économique...
Aujourd'hui, Pyrmont est devenu le quartier le plus attractif de Sydney. En 20 ans, l'opération devrait faire passer la population de 3000 à 20000 habitants et le nombre d'emplois créés devrait atteindre 50000. Malgré cette relative densité, l'harmonie du quartier et le bien-être de la collectivité restent prioritaires. Contrairement au centre des affaires grouillant et saturé, le quartier doit garder un caractère "de village" au sein duquel puissent s'épanouir les hommes et les activités. Pour y arriver, la recette de cette "ville meilleure" est de miser sur un espace public de qualité qui soit vecteur de développement à la fois pour l'entreprise privé et pour l'individu.
Emmanuel Boubacha © AIVP/IACP - 1997