L'interface ville/port : espace-système en mutation. L'exemple de Nantes.
INTRODUCTION
La notion d'interface ville/port est un concept aujourd'hui très utilisé dans les recherches au sujet des villes portuaires. Ce terme, parfois employé pour qualifier un espace, parfois pour désigner un système de relations entre la ville et le port, apparaît un peu flou. Constitue-t-il une abstraction ou définit-il un espace particulier ?
La démarche de ce mémoire est de partir de l'hypothèse que l'interface ville/port (aire de contact et d'échanges entre deux systèmes) constitue une réalité spatiale mais également un système (ensemble organisé d'éléments et d'interactions entre les éléments) dont l'analyse peut éclairer la compréhension du territoire et de ses mutations.
A l'origine cette étude avait pour objectif d'étudier les mutations et les recompositions spatiales limitées aux friches portuaires. Mais une telle approche s'est vite révélée insuffisante pour plusieurs raisons :
-A Nantes, le phénomène des friches portuaires a un caractère isolé, ponctuel et bien délimité. Cependant, il s'inscrit dans un environnement beaucoup plus large (urbain, industriel, portuaire) et le marque fortement.
-Le phénomène de délaissement résulte d'évolutions extérieures qui si elles provoquent un bouleversement des fonctions portuaires, provoquent également la désorganisation d'un système axé sur l'activité portuaire mais reposant aussi sur des interrelations économiques, sociales et spatiales avec la ville.
-La volonté de vouloir envisager l'avenir et de réfléchir à l'exercice de réaménagement supposait d'observer une réalité portuaire qui ne se limite pas qu'aux friches.
Ainsi, l'étude consiste tout d'abord à définir un espace comprenant aussi bien des friches que des activités urbaines et portuaires. Ensuite, à partir de l'évolution des interactions ville/port sur ce territoire, il s'agit d'observer et de comprendre sa dynamique, voire d'envisager son avenir.
Cette approche de la problématique est illustrée à travers l'exemple de Nantes. Une telle analyse monographique a certes l'inconvénient d'empêcher les comparaisons avec d'autres villes portuaires concernées par de telles transformations afin d'étayer les hypothèses émises. Cependant, Nantes offre un terrain d'étude intéressant pour une approche globale de la notion d'interface ville/port puisque ce territoire est actuellement dans un état d'attente et que le réaménagement est dans une phase qui permet d'envisager de multiples options de recomposition et non de constater ou de critiquer une intervention déjà accomplie.
L'avenir de cet espace apparaît en grande partie déterminé par la manière dont les acteurs du système (la ville et le port) vont se proposer de répondre à sa désorganisation. Ainsi, il est rappelé que la recomposition de l'espace ne peut être ramenée à une simple problématique urbaine mais qu'elle doit également intégrer une dimension portuaire qui caractérise en grande partie l'interface et va influencer son avenir.
La démarche de ce mémoire est de partir de l'hypothèse que l'interface ville/port (aire de contact et d'échanges entre deux systèmes) constitue une réalité spatiale mais également un système (ensemble organisé d'éléments et d'interactions entre les éléments) dont l'analyse peut éclairer la compréhension du territoire et de ses mutations.
A l'origine cette étude avait pour objectif d'étudier les mutations et les recompositions spatiales limitées aux friches portuaires. Mais une telle approche s'est vite révélée insuffisante pour plusieurs raisons :
-A Nantes, le phénomène des friches portuaires a un caractère isolé, ponctuel et bien délimité. Cependant, il s'inscrit dans un environnement beaucoup plus large (urbain, industriel, portuaire) et le marque fortement.
-Le phénomène de délaissement résulte d'évolutions extérieures qui si elles provoquent un bouleversement des fonctions portuaires, provoquent également la désorganisation d'un système axé sur l'activité portuaire mais reposant aussi sur des interrelations économiques, sociales et spatiales avec la ville.
-La volonté de vouloir envisager l'avenir et de réfléchir à l'exercice de réaménagement supposait d'observer une réalité portuaire qui ne se limite pas qu'aux friches.
Ainsi, l'étude consiste tout d'abord à définir un espace comprenant aussi bien des friches que des activités urbaines et portuaires. Ensuite, à partir de l'évolution des interactions ville/port sur ce territoire, il s'agit d'observer et de comprendre sa dynamique, voire d'envisager son avenir.
Cette approche de la problématique est illustrée à travers l'exemple de Nantes. Une telle analyse monographique a certes l'inconvénient d'empêcher les comparaisons avec d'autres villes portuaires concernées par de telles transformations afin d'étayer les hypothèses émises. Cependant, Nantes offre un terrain d'étude intéressant pour une approche globale de la notion d'interface ville/port puisque ce territoire est actuellement dans un état d'attente et que le réaménagement est dans une phase qui permet d'envisager de multiples options de recomposition et non de constater ou de critiquer une intervention déjà accomplie.
L'avenir de cet espace apparaît en grande partie déterminé par la manière dont les acteurs du système (la ville et le port) vont se proposer de répondre à sa désorganisation. Ainsi, il est rappelé que la recomposition de l'espace ne peut être ramenée à une simple problématique urbaine mais qu'elle doit également intégrer une dimension portuaire qui caractérise en grande partie l'interface et va influencer son avenir.